Corpo d'água
Corps de l'eau
Bianca Dacosta (BR)
Corpo d'água
Corps de l'eau
Installation

Corpo d'água est une installation qui, tel un poème visuel et sonore, navigue entre un écran et une bâche plastique suspendus, au travers de deux projections vidéo. Un espace sensoriel se crée, dans lequel un corps virtuel et liquide transite, flotte, plonge et disparaît, transporté par la mer ; il habite une « serre à eau » qui conserve et soigne l'eau de pluie récupérée.

L'eau est ici une matière physique et une entité personnifiée, elle figure dans l'écran et dans l'espace le récit d'une fiction minérale qui nous invite à ressentir notre relation primaire avec cet élément qui nous constitue. Elle parle et coule en source de vie, de connaissances, de mémoires et de transmutation. Évoquant le passé et se déversant dans le présent et l'avenir où, à force de tentatives humaines pour la contrôler et l'exploiter, nous nous retrouverons sous son emprise.

Remerciements: Guy Cassiers, Eric Prigent, François Bonenfant, Patrick Laffont de Lojo, Marion Flament, Guillaume Delsert, Alexandre Peschmann, Thibaut William, Ania Biriulina, Léa Collet, Gonçalo Lamas, Yuè Cheng, Alice Lejeune, Amer Albarzawi, Ana Edwards, Adam Kaplan, Victor Villafagne, Jule Ramage, Wesley Roque, Lyz Parayzo, Maria Olinda Pedra, Márcia Cristina, Paulo Robson, Camille Tanguy-Legac, Lucie Ménard, Blandine Tourneux, Solène Secq, Aurélie Brouet, Théo Coeugniet, François Bedhomme, Sebastien Cabour, Claire Pollet, Cyprien Quairiat, Julie Machin, Sara Ytic, Justine Fralssard, Capucine Favre, Hôtel Le Refuge - Tignes, L’INSAS - Bruxelles, EnsAD - Paris.

Bianca Dacosta
Bianca Dacosta Brésil
Promotion Marguerite Duras

Originaire de Rio de Janeiro (Brésil), Bianca Dacosta explore les notions de mémoire et de ressources naturelles dans une logique politique, post-coloniale et anti-extractiviste. Ses méthodes s'inscrivent dans les logiques de la cartographie subjective et reposent sur la recherche des traces de la mémoire du territoire, dont elle tire des outils pour d'autres perceptions, d'autres récits de l'espace, du corps et de la nature. Plus largement, la perspective d'un effondrement de la civilisation se traduit dans son travail par des tentatives de réconciliation avec la nature. Cette recherche se matérialise par des dispositifs multiples dans lesquels se mêlent performance, photographie, film, sculpture et installation. Après un premier diplôme à l'université fédérale de l'État de Rio de Janeiro (UNIRIO) et à l'École d'arts visuels du Parque Lage, Bianca Dacosta obtient son master de l'EnsAD, à Paris. Elle suit actuellement le cursus du Fresnoy -- Studio national des arts contemporains. En 2020, elle est accueillie en résidence à la Villa Arson. Son travail a été présenté à la Quadriennal of Performance Design and Space à Prague, à l'UNESCO, à l'Espace Krajcberg, au CENTQUATRE-PARIS et au Carreau du Temple à Paris, et aux Grandes Serres à Pantin.

  • Mise en scène: Bianca Dacosta
  • Écriture: Bianca Dacosta
  • Assistant mise en scène: Ítalo Tavares
  • Image: Guido Vilela
  • Son: Bianca Dacosta
  • Chauffeur: Ítalo Tavares
  • Montage image: Camille Coutouly
  • Étalonnage: Baptiste Évrard
  • Montage son: Victor Lenoir, Daniil Zaporozhskiy
  • Sound design: Yann Lefritt
  • Voix off: Lotte Van Gelder
  • Mixage: Yannick Delmaire
  • Création 3D: Hamza Mrabet, Alexandre Peschmann
  • Motion capture: Hamza Mrabet, Alexandre Peschmann
  • Interprétation: Bianca Dacosta
  • Chorégraphe: Lotte Van Gelder
  • Mapping: Hamza Mrabet
  • Chargé.e de production: Estelle Benazet
  • Relecture: Quentin Faucomprez

Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains